Dès le 1er janvier 2026, le mode de calcul du DPE va changer. Le coefficient appliqué à l’électricité passera de 2,3 à 1,9, comme dans le reste de l’Europe. Ce réajustement devrait améliorer la note énergétique de nombreux logements chauffés à l’électricité.
Le DPE repose sur la conversion de l’énergie finale en énergie primaire. Jusqu’à présent, l’électricité était calculée avec un coefficient bien plus élevé que celui du bois ou du gaz, fixé à 1. Ce déséquilibre pénalisait mécaniquement les logements tout-électriques, même performants. En abaissant le coefficient à 1,9, l’État corrige une distorsion souvent critiquée par les acteurs du secteur.
Cette évolution n’est pas qu’un détail technique. Elle pourrait permettre à certains biens de gagner une ou deux classes sur leur DPE. Pour les propriétaires, l’impact peut être concret. Un meilleur DPE facilite souvent une vente ou une location et peut aussi rehausser la valeur du bien. Cela réduit aussi les risques liés au classement en passoire thermique. Et sur le long terme, ce changement pourrait inciter davantage de ménages à se tourner vers des équipements moins polluants, comme les pompes à chaleur.
Les DPE existants restent valables dix ans. Mais ceux dont la note est affectée par l’ancien coefficient pourront être révisés gratuitement en ligne, via l’Observatoire DPE-Audit de l’Ademe, sans repasser par un diagnostiqueur. Une démarche simple qui pourrait bénéficier à un grand nombre de propriétaires.